L’Affaire Delabrière. Autopsie d’un crime et d’une crise pénitentiaire

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L’affaire Stéphane Delabrière, bien que datant de 1992, trouve une résonance particulière dans le contexte pénitentiaire actuel.
En avril 2025, la question de la sécurité dans les établissements pénitentiaires est au cœur des préoccupations gouvernementales, notamment avec la mise en place de prisons de haute sécurité et les débats sur la protection des personnels pénitentiaires.
Jean-Pierre Machain, membre du personnel de la prison de Rouen, oeuvre depuis plusieurs années à présenter l’histoire pénitentiaire et celle des prisons rouennaises au grand public. Dans ce nouvel ouvrage, il s’applique à rendre hommage à Francis Caron, surveillant pénitentiaire assassiné par Stéphane Delabrière.
Cet événement avait déjà soulevé des interrogations sur la violence en milieu carcéral et la nécessité de renforcer la sécurité.

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Description

En mai 1990, Paule Marabuto découvre sa soeur Madeleine assassinée dans sa modeste maison au Havre. Le meurtrier n’a pas été identifié. En novembre 1991, un individu appelle d’une cabine téléphonique les secours du Havre pour les avertir qu’un homme sans tête gît dans sa cuisine au 51 quai de Saône. Aucun indice ne permet de trouver le meurtrier. Cependant, des policiers se mettent en planque non loin du lieu du crime en espérant que l’assassin revienne. Bingo ! Un suspect est arrêté, il s’appelle Stéphane Delabrière. Il avouera rapidement les deux crimes…
Incarcéré à la prison de Rouen il assassine le surveillant pénitentiaire Francis Caron, en août 1992, sans autre mobile que le désir de tuer. Ce dernier crime enflamme alors les prisons françaises et attise la colère des surveillants.

Informations complémentaires

Poids 240 kg
Dimensions 13 × 21 cm

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